RISQUER
Un jour, le directeur de l’innovation d’un grand groupe m’a dit : « c’est surprenant, nous découvrons tous les jours la création de start-up qui innovent dans notre secteur, et offrent des prestations auxquelles nous n’avons jamais pensé !
J’ai commencé par lui répondre que, par definition, une start-up met en marché des solutions qui n’existent pas enocre.
Et puis nous avons travaillé sur le concept d’ Open Innovation développé par Henry Chesbrough.
Pour découvrir comment gérer le principe du « Capital Risk » dans la R&D.
Il est en effet moins coûteux et moins risqué de prendre part au développement de start-up dans son domaine d’activité que de créer un nouveau département R&D.
C’est l’éternelle question stratégique – « faire soi-même ou faire faire ».- appliquée à la R&D.
Si mon entreprise devient « une banque d’investissement » et prend des participations dans des start-up, elle pourra faire évoluer ces participations dans trois directions :
– renoncer : si le projet de la start-up n’aboutit pas, il faudra bien accepter une perte financière. Mais elle sera beaucoup moins douloureuse que si on avait investit dans des bâtiments, des outils et des Ressources Humaines pour finalement constater que le projet ne serait pas faisable ou pas rentable ;
– revendre ses parts. Dans le cas où, in fine, la solution de la start-up ne présenterait plus d’intérêt pour mon entreprise, je peux revendre mes parts à une autre entité davantage concernée par ce développement ;
– si le développement de la start-up se confirme être d’un intérêt majeur pour moi, je peux alors poursuivre mon investissement, voire absorber totalement cette start-up pour en faire un département à part entière de mon entreprise. Quel gain de temps et d’argent, au moindre risque !